Inscription à l'université
Des dizaines
de milliers de nouveaux diplômés entrent ainsi dans l’Enseignement Supérieur. Comme
chaque année, ils vont très vite être confrontés aux difficultés
administratives. Entre dispositif d’admissibilité, inscription administrative
et pédagogique dans un établissement, démarches d’obtention de bourses et d’un
logement, ces nouveaux étudiants vont
devoir dés à présent se mesurer aux joies des formalités de rentrée. Afin
de les guider dans ces démarches et de les défendre face aux différents
problèmes qu’ils pourraient rencontrer, l’UNEF
sera présente dés demain sur les différents sites universitaires.
Par ailleurs,
l’UNEF rappelle que la nouvelle procédure de préinscription instaurée cette
année par le Ministère accroît les galères administratives auxquelles sont
soumis les étudiants. En effet, le
« Dispositif Post-Bac » par sa lourdeur et sa rigidité exclu
nombre de néo-bacheliers des procédures d’inscription, les laissant alors aux
portes de l’Enseignement Supérieur. Ce nouveau système, couplé à l’orientation
active, menace d’imposer un choix de filières à tous ces étudiants, écartant
toute liberté dans leur orientation. L’UNEF
condamne la mise en place de ce dispositif et exige du Ministère son
annulation, au risque de rejouer le débat de la sélection à l’entrée de
l’université et d’exaspérer une fois de plus la communauté universitaire.
Une fois ces
difficultés administratives surmontées, les étudiants seront dés le mois de
septembre confrontés à de nouveaux problèmes. Valérie Pécresse, refuse toujours
de répondre à la baisse du pouvoir d’achat étudiant, et annonce au contraire
une nouvelle augmentation de 1,2% des
frais d’inscription pour les licences et 2,2% pour les masters et, soit une
augmentation de 27% depuis 2001 pour les licences et 70% pour les masters. Ces
choix ne cessent d’accentuer la précarité
des étudiants !
L’UNEF sera
donc présent dès demain auprès des étudiants pour leur venir en aide et
rappelle au gouvernement que s’il persiste dans la fragilisation du Service
Public d’Enseignement Supérieur, celui-ci sera très vite à nouveau confrontée à
la grogne d’une communauté universitaire
toujours sous tension.